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Robert Santiago et son orchestre typique
Extraits d'articles parus dans la presse

VOYAGE AVEC UN « GRINGO »

On est immédiatement plongé dans l’ambiance quand Robert Santiago monte sur scène. Il semble débarqué tout droit d’un marché péruvien ou d’une forêt amazonienne. Comme d’habitude, il laisse planer quelque peu le doute, le temps de deux ou trois chansons, et puis s’adresse au public dans un très bon français, sans accent espagnol.
En fait, l’artiste est un beauceron pure souche qui passe de longs séjours en Amérique du Sud pour continuer à apprendre, à se cultiver, à approcher les peuples et à ramener dans ses bagages de nouvelles musiques, de nouveaux airs, qu’il va arranger avec son quintet pour le plus grand plaisir de son auditoire.
Le public est donc d’emblée transporté pendant deux heures pour un voyage merveilleux dans les pays d’Amérique latine, du Texas à la Terre de Feu, en faisant une halte dans les pays des Andes, au Brésil ou en Colombie vers qui, au passage, il lance un vibrant appel à Ingrid Bétancourt…
Et lorsque tout à coup l’accordéon expire, le public est sous le charme d’un répertoire comprenant des airs populaires que certains pourront retrouver sur des vinyles des années 60 : Les Calchakis, Les Machucambos ou les Guaranis… mais aussi pas mal de compositions originales, sur des rythmes de samba, de cha-cha-cha, mambo, rumba, polka ou boléro.
Le diatonique fait merveille, il n’y en a pas moins de quatre sur scène, mais il joue aussi du cuatro et de la flûte (tarka), très bien accompagné par ses musiciens habituels : Eric l’Heudé aux percussions, François Lalange à la contrebasse, Vincent Viala au piano et la charmante Sandra Vargas qui vient compléter l’équipe avec sa voix et une pléiade d’instruments divers.
Ce concert était organisé par le collectif culturel intercommunal et financé par le conseil général dans le cadre de « Festillésime 41 .»

Yves Laurain, correspondant NR

La Nouvelle République du Centre du 30 août 2006

ROUE WAROCH INVITE LES ANDES

Avec son accordéon diatonique, Robert Santiago a expliqué hier après-midi aux festivaliers sa démarche artistique.

Depuis quatre ans, le festival Roue Waroch à Plescop a dépassé son enracinement breton pour s’ouvrir aux autres musiques traditionnelles du monde. Cette fois, pour son dixième anniversaire, c’est la culture sud-américaine et tout particulièrement andine qui est à l’honneur autour du plus latino des accordéonistes français, Robert Santiago. Et pour mieux comprendre la démarche de ce gars de Pithiviers davantage attiré par la Bolivie, le Pérou ou l’Equateur que par son Loiret natal, c’est une master-class qui a eu lieu hier après-midi entre l’artiste et le public. Un véritable jeu de questions réponses pour mieux saisir la passion de cet hispanisant dont les doigts semblent effleurer les touches de son accordéon diatonique.
« Je ne suis pas intéressé de faire de la copie pure et simple des différentes musiques traditionnelles d’Amérique du Sud. Je préfère réaliser des collectages dans lesquels je pioche et je métisse divers types de musique », explique Robert Santiago à un auditoire multigénérations. Et si l’accordéoniste ne peut trouver aucun lien musical entre la culture andine et la Bretagne, sa démarche s’apparente toutefois avec celle développée par les musiciens bretons qui participent eux aussi au Roue Waroch. Tous unis des deux côtés de l’océan Atlantique par l’envie de faire évoluer des musiques en s’appuyant sur des traditions ; A Plescop, le Roue Waroch confirme ainsi qu’il n’est pas seulement un festival de chant et de danse, c’est aussi un lieu d’échanges et d’explications pour mieux comprendre certaines évolutions culturelles.

OUEST-France du 27 février 2006.

La Forêt de Téssé : Robert Santiago a fait danser le public.

Les rayures jaune et rouge de la « Guinguette Mobile » se sont complètement accordées au cadre médiéval du Logis de Tessé. Faute de chevaliers, c'est Robert Santiago et son orchestre qui ont animé le site d'Arsimed l'espace d'une soirée musicale. Robert Santiago a donné ses premières explications en espagnol. Le public, visiblement médusé par «cet artiste étranger», a bu ses paroles sans sourciller. Le musicien compositeur a dû insister, en français, pour déclencher les premiers rires. L’homme, qui revendique haut et fort son état de Beauceron, a su faire partager son amour de la musique latino. Un grand voyage un brin humoristique que le public de Tessé a entrepris avec plaisir.

Chacun a convenu du professionnalisme du groupe. «Pas de couac» a noté Michel Duchiron, président de la communauté de communes du Pays de Villefagnan, qui soutient avec l'aide conseil général cet initiative d'Interlude. Les couples se sont formés pour ne pas quitter la soirée sans danser Robert Santiago et ses comparses ont dû, après quasiment deux heures de concert, remettre le couvert, Une belle façon pour l'assistance de saluer la qualité de cet intermède musical diablement rythmé.

Charente Libre, 17 août 2005.

Vibrac vibre pour la musique latino de Robert Santiago.

Soleil dans le ciel, soleil dans la musique, soleil dans les paroles des chansons. Le dernier concert de « La Guinguette Mobile » proposé par l'association Anis-Trio à Vibrac, avec Robert Santiago et son accordéon diatonique en vedette, a fait un tabac : quelque 130 spectateurs ont savouré deux heures de musique et chants sud-américains. Coiffé d'un chapeau de paille typique, Robert Santiago a donné le «la» en interprétant «La Cumbia», une chanson populaire colombienne, avant de reprendre en français «Comment ça va?». Éclats de rire dans le public. Le contact était noué. Le talent de Robert Santiago a fait le reste.

L’artiste effectue des voyages en Amérique du Sud chaque année depuis plus de vingt ans. «Là-bas, je prends mon temps, je pose mes jalons, j'observe, j'écoute. Je joue de la musique depuis l‘âge de sept ans et j'ai toujours été attiré par ce style, menant une perpétuelle recherche de cet art populaire dans tous les pays traversés. » Accompagné par trois musiciens, François Lalange à la contrebasse, Eric L’Heudé aux percussions et Vincent Viala au piano, Robert Santiago a su transmettre sa passion au public qui n'a pas manqué de le rappeler plusieurs fois, saluant ainsi la qualité de sa prestation et ses talents de chanteur et musicien. «La Paz Adios!» aura été son au revoir, chanté, évidemment, sous les applaudissements de ses admirateurs.

Charente Libre, 16 août 2005.

Chapeau, Santiago !

SOYAUX : Trois cents personnes ont applaudi, jeudi dernier, l'Orchestre typique de la Guinguette mobile

Le regard souriant et malicieux, ombré par un chapeau de paille, Robert Santiago, accordéoniste et chanteur, a salué son public en espagnol. Entouré d'Eric l'Heudé, percussionniste, de François Lalange, bassiste et contrebassiste, et Vincent Viala, pianiste, il a embarqué, à la Fontaine Charlemagne, pas moins de 300 passagers réunis au pied de la Guinguette Mobile pour un voyage musical panaméricain.

Trois accordéons diatoniques « non bidouillés », un tulskaïa (accordéon russe), une grosse caisse, des congas, un basse, une contrebasse, et un piano pour interpréter de la musique latino. Surprenant ! Avec les premiers accords a jailli le « sentimiento ». Le public était conquis. Trois chansons plus tard, Robert Santiago l'a avoué avec beaucoup d'humour : « nous ne sommes pas des vrais. Nous venons de la Beauce ». Le public a ri. Il s'y était laissé prendre. Une réelle complicité s'est créée entre musiciens et spectateurs.

Mambo sauce Typique. Les quatre musiciens atypiques formant un orchestre typique ont proposé samba, mambo, cha-cha, cumbia, vallenato, forro, valses créoles en provenance de Lima, mais accommodés à leur sauce. Un savoureux mélange relevé par des morceaux originaux composés par Robert Santiago. En fin de concert, complètement habités par la musique, les spectateurs se sont levés et ont dansé sous les étoiles, au clair du sourire d'Alice Bécard, créatrice du concept de la Guinguette Mobile. « Notre musique ne sonne pas comme là-bas », explique Robert Santiago. « Nous utilisons quelque chose qui ne nous appartient pas, mais que nous nous approprions tout en conservant nos racines. Nous sommes français et le restons dans notre interprétation. »

En 1970, la musique andine était à la mode. « Ses sonorités m'intéressaient » souligne Robert Santiago. En 1983, il part en Bolivie via le Pérou. « J'ai découvert beaucoup d'autres formes de musiques dont la variété locale. J'ai appris de nouvelles techniques. » Jouant de l'accordéon, « une boîte révélatrice », il adapte les morceaux qu'il découvre à son instrument. Chaque année, Robert Santiago retourne en Amérique du Sud, « partout où la musique me guide ». Il collecte des morceaux populaires, de variété, métisse les formes musicales d'Amérique du Sud et crée son propre style tout en s'attachant à retranscrire le sentimiento propre aux musiques latino.

En 1986, il commence à se produire accompagné d'un guitariste. Il décide de créer un Orchestre typique. « J'ai cherché et choisi des musiciens pouvant se couler dans les styles de musiques d'Amérique du Sud mais sans se soumettre aux traditions, capables d'apporter une vision personnelle ». Bientôt, une choriste-percussionniste rejoindra le groupe. « Désormais, nous tournerons à cinq. » Santiago et son Orchestre Typique ont enregistré un album, « El Camaleon », distribué par Mélodie, en vente chez tous les bons disquaires.

Sud Ouest, 15 août 2005.

Lunéville

Sur des inspirations latino-américaines Robert Santiago et son orchestre typique ont fait salle comble à la médiathèque.

Un concert d'accordéon loin des clichés attribués à l'instrument. En moins de cinq minutes, Robert Santiago a fait valser les préjugés concernant l'accordéon. Un vent d'Amérique du Sud s'est répandu dans l'Espace audiovisuel de la médiathèque. Le musicien et son orchestre typique ont démontré que l'instrument avait plus d'un tour dans son soufflet. Des rythmes endiablés pouvaient sortir des touches, du soufflet, du clavier… Bien portés par le piano, les percussions et la contrebasse des autres artistes présents à ses côtés.

Facilité d'adaptation Pendant pratiquement deux heures, les spectateurs se sont régalés des musiques d'inspiration latino-américaines de ce passionné du " piano à bretelles." " Une partie de mon répertoire propose des adaptations de musiques traditionnelles sud-américaines au sens très large, du Texas à la Terre de feu. Le reste, ce sont des morceaux de ma composition ", note Robert Santiago. Son goût pour cette partie du monde s'entend d'ailleurs toujours très bien dans sa musique gaie et enjouée, personnelle et néanmoins respectueuse des styles originaux. L'homme ne se contente pas d'instrumentaux. Il chante. En espagnol. Les autres membres du quatuor font les chœurs. Le public lunévillois ne s'est pas trompé en choisissant de passer sa soirée en leur compagnie. Les portes de la médiathèque ont du être fermées, la salle était comble. Plus de 150 personnes se sont installé face à la scène. Le groupe n'hésite pas à évoluer dans ce type de lieu "dynamique et permettant de rencontrer un public très mélangé". Des enfants se sont aussi laissés séduire. Ils n'ont pas rechigné à accompagner leurs parents. Il faut dire que l'artiste avait été à leur rencontre lors d'animations dans les écoles de la ville en début de semaine.

El Camaleón
Robert Santiago a offert une représentation dégageant du grand bonheur, dévoilant des titres extraits de son prochain album "El Camaleón". " Cela signifie évidemment le caméléon. C'est un animal qui me correspond bien. J'arrive à m'adapter avec mon instrument ", dixit Robert Santiago. Une vérité prouvée le temps d'un morceau.

C.O.
In " l'Est Républicain " du 30 novembre 2003.

CONCERT
Santiago fait voyager la salle du Cats.

Ambiance latino salsa pour le Cats samedi soir, animée par Robert Santiago et ses acolytes Eric L'Heudé, François Lalange et Vincent Viala.
Accordéon, contrebasse, piano et percussions ont fait valser la salle en liesse dans un tourbillon de chaleur humaine ponctuée d'applaudissements et de battements de pieds.
Valses péruviennes, mambo, polka et cha-cha pour un voyage vers l'Amérique Latine, revu et interprété à la " sauce " Santiago.
Certains, entraînés dans une danse ensoleillée, d'autres bercés par le tempo rythmé des musiciens, tout cela accompagné de la note sympathique et conviviale qu'offre le club orléanais. Plus de deux heures d'enchantement donc, pour une centaine de personnes au diapason.

E.R. In " La République du Centre " du 27 octobre 2003.

Robert Santiago, un beauceron d'Amérique du Sud

La salle polyvalente de Sassay était bien remplie samedi pour le concert de Robert Santiago et son Orchestre Typique donné dans le cadre de l'Eté Culturel avec l'aide du Conseil Général et organisé par la Commission Culturelle de la commune.
Robert Santiago a tout d'abord maintenu le suspense en s'adressant au public dans un espagnol parfait : Etait-il espagnol ou originaire d'Amérique du Sud ? Après quelques morceaux, il a soulevé le voile dans un français tout aussi parfait. Il vit en fait en Beauce, mais il a effectué plusieurs séjours en Amérique latine. De ses voyages, il a rapporté dans ses bagages des compositions originales de variétés et chansons locales, inconnues dans l'hexagone. Le Beauceron dispose d'une excellente maîtrise de l'accordéon diatonique (il en avait quatre sur scène). Des airs variés composent son répertoire, tantôt boléros langoureux rumbas, cha-cha ou merengue très rythmés, paso-dobles endiablés. Certains ont dansé, toute la salle a repris des chansons en chœur et en ... espagnol !
Robert Santiago a emmené le public dans un long périple avec ses compagnons de voyage : Vincent Viala au piano, François Lalange à la contrebasse et Eric L'Heudé aux percussions. Ils sortiront prochainement un CD, intitulé - El Camaleon .

In " Nouvelle République du Centre Ouest " du 23 septembre 2003.

Robert Santiago Surprenant …

Jeudi soir Robert Santiago & son Orchestre Typique ont fait vibrer l'Astrolabe d'Orléans dans un tourbillon de samba, mambo et cha-cha-cha. Une première partie séduisante en amont d'Orquesta Aragon.
Les premiers débarquent de Cuba, les seconds du Loir-et-Cher. Au soleil des musiques du monde, Orquesta Aragon et Robert Santiago étaient en escale, jeudi soir, à l'Astrolabe. Un rendez-vous couleur vacances pour pas moins de 400 passagers embarqués sur des rythmes au sang chaud.
L'accordéon au diapason, Robert Santiago, plutôt bien accompagné, se lance. Quartet bourré de malice pour un slalom sans faille tourné vers le Sud. Percus, contrebasse, piano et accordéon initient le frisson. Voix chaleureuse et ton populaire, dans le bon sens du terme, pour faire monter la mayonnaise. Samba, mambo et cha-cha-cha font frémir le parquet de l'Astrolabe. Rumba et boléro prolongent les réjouissances. En trois mots, une renaissance sereine pour une aventure tout simplement humaine.

Philippe Chastanet. In " La République du Centre ". Mars 2003

La Borne chaloupe avec Robert Santiago.

Voilà un gars qui aurait pu mal tourner s'il avait trop battu le pavé des faubourgs … Pas eu le temps : happé par l'Amérique du Sud, il est aujourd'hui l'un des plus fins connaisseurs de la musique latino-américaine. Cumbia et vallenato colombiens, forro du Brésil, merengue dominicain, bomba équatorienne, rancheras et polkas tex-mex, tout est dans la nuance …
" T'as raison le môme, il faut jouer typique " lui lâche un jour le grand Jo Privat. Mambo, cha-cha, boléro, l'accordéoniste assume l'héritage des formations colorées qui faisaient chalouper la France avant la contamination yé-yé. Chance, la vague latino déferle de nouveau… alors, avec son " Orchestre Typique ", il écume les dancings en constatant avec plaisir que les générations s'y mélangent les pinceaux avec ferveur. Eric l'Heudé aux percussions, François Lalange à la basse et Vincent Viala au piano, l'Orchestre Typique comprend des gringos qui aiment se lâcher un peu du côté du " jâse".
Un son d'une fluidité parfaite, des envolées mélodiques époustouflantes, sans rien céder au rythme : une flopée de danseurs enivrés, dimanche soir à La Borne ; et ce qui restait de simples auditeurs, suspendus, les tripes nouées. C'était au Kilomètre, c'était intense, c'était parfait, et même un peu plus encore.

Julien Rapégno. In " Le Berry ". 2002

AMERIQUE LATINE
Don Santiago et l'Esprit du Sud.


Hier soir, les Nuits de Nacre se sont ouvertes au cloître sur les rythmes chaloupés de l'accordéon de Robert Santiago. Itinéraire guidé dans un univers latino recomposé.
L'ouverture musicale du festival a été délicieusement lascive hier soir, portée par les rythmes chaloupés de l'accordéon sud-américain de Robert Santiago. Entouré de François Lalange à la basse, d'Eric l'Heudé aux percussions et de Vincent Viala au piano, Don Santiago a développé un répertoire qui glisse de plus en plus du Mexique vers le Pérou, la Colombie, le Brésil.
" J'aime ces musiques " tri ethniques " de l'Amérique du sud, où se métissent les airs indigènes avec les rythmes venus d'Europe et d'Afrique. " précise-t-il. Après avoir interprété longtemps de la musique andine, flûtes et charango, Robert Santiago a évolué vers la conjunto music "(tex-mex) avant de franchir le Rio Grande à la conquête de " l'esprit du Sud ".

Du Forro au Vallenato
Hier à 18h00, dans l'écrin capitulaire du cloître, il est passé de la guitare à 4 cordes (cuatro) à l'accordéon diatonique pour interpréter des chansons épiques, lyriques, quelquefois violentes et souvent pleines d'humour. " On retrouve dans tous ces pays d'Amérique latine, un esprit continental ", souligne-t-il, en abandonnant un peu le parlé de Belleville, qui semble lui être familier.

Dans son voyage, Santiago flirte avec le cha-cha-cha, le boléro, le merengue dominicain, le son cubain, la bomba del chota du Nord de l'Equateur, le joropo vénézuélien… " J'aime l'hybridation ", confie-t-il, en présentant une de ses compositions qui s'ouvre sur un rythme de Forro brésilien et s'achève sur un Vallenato du Nord colombien. " Il y a des centaines de kilomètres d'intervalle entre les lieux où on pratique ces musiques ", ajoute-t-il.

Après avoir fait ses débuts à l'accordéon aux Nuits de Nacre 1989, puis avoir tenu le " jase " et le porte voix dans l'orchestre de D. Denécheau au cours du festival 1994, Robert Santiago a retrouvé Tulle cette année avec sa formation latino et avec une exposition d'accordéons anciens qu'il présente jusqu'à dimanche au Musée du Cloître (voir notre précédente édition).

Robert Santiago se produira également avec son quartet, aujourd'hui et demain, dans plusieurs bars de la ville.

J.-M. L. In " La Montagne ". 1999