Né
en France en 1959, il découvre la musique en autodidacte grâce
aux Flûtes des Andes dans les années 70. Dès l'âge
de 8 ans, il joue de la Quena. Il anime dans son collège des cours
de Quena, Zampona, Tarka et enregistre un disque en 1976 (AmaLlaquichu).
Il intègre un groupe de musique andine en 78 (Los Chasquis), qui
se produira de nombreuses fois en Région Centre et à Paris,
et réalise en parallèle des animations scolaires.
En 79, toujours en autodidacte, il s'initie à l'accordéon
diatonique sur divers répertoires traditionnels et écrit
ses premières compositions pour l'instrument.
L'année d'après, il débute une collection d'accordéons
anciens, de photos, d'affiches, de livres... sur l'accordéon, dans
le but de réaliser une exposition historique, anecdotique et musicale.
En 82, il fonde La Zampoña, spécialisée dans l'animation
de rues (Fanfare de 18 joueurs de Flûtes de Pan), enregistre un
disque en 1983, présenté sur plusieurs radios nationales
et en particulier sur France Musique (émission les Chants de la
Terre d'A. Fakinos).
A la même époque, il entreprend des voyages d'études
musicales au Pérou, en Bolivie et en Equateur, effectue des collectages
de musiques indiennes et métisses et débute sa collection
d'instruments traditionnels.
Premier voyage au Pérou et en Bolivie en 1983.
En juillet 85, il réalise sa première exposition sur l'accordéon.
Les collections s'enrichissent très vite, et l'exposition devient
itinérante la même année.
Il entame une carrière d'accordéoniste soliste en 86. Le
répertoire est basé sur des formes musicales sud-américaines
comme les morenadas, le tex-mex, la cumbia... ainsi que sur de nombreuses
compositions personnelles.
Toujours passionné par l'Accordéon, en 87 il accomplit son second voyage au Pérou et en Bolivie pour y étudier le Concertina Tradicional. Il
rencontre Rafael Ortiz, Victor Fernandez, Tito Yupanqui, Ernesto Cavour
et bon nombre de grands luthiers (Rodriguez, Serapio, Orozco, Achà
Campo ...).
La même année, il fonde un duo accordéon-guitare avec
le guitariste Nicolas Amelot.
Premier voyage en Equateur en 1990. Il étudie la musique des fanfares de village et les traditions liées à la fête de la Saint Jean (San Juan) à Otavalo et Cotacachi.
En 1989, à l'appel de Philippe Krümm, il entre à la
revue Trad' Magazine, comme responsable de la rubrique Amérique
du Sud (critiques de disques et articles).
Il donne des conférences, participe à des colloques sur
l'accordéon dans des festivals en France et à l'étranger.
La contrebassiste Cécile Beauvoir intègre son groupe d'accordéon
latino, qui prend alors le nom de trio Katumba (mai 91).
En 1993, il organise avec les Rencontres de Clarinettes de Glomel, la
première tournée d'une fanfare équatorienne en Europe
: la Banda de Andrade Marin d'Atuntaqui (Imbabura).
La même année, il se rend par deux fois en Equateur.
Il crée " contes-z-accordéon " avec " Dis-Raconte
" pour le festival de St Jean de Braye, et accompagne à l'accordéon
divers conteurs.
Le groupe Latino - accordéon, s'étoffe à partir de
1994 avec Didier Roussin à la guitare, François Lalange
à la contrebasse, Eric L'Heudé aux percussions et parfois
Frédéric Truet au saxophone.
Il joue du jâse (batterie des années 30), du jazzoflûte,
de l'ocarina... et chante dans le groupe Denécheau Jâse Musette,
avec Didier Roussin au Banjo et Daniel Denécheau à l'accordéon,
dans le répertoire du Musette à l'ancienne. Le Denécheau
Jâse Musette enregistre un CD en juin (à Paris - Ethnic Auvidis,
sorti en octobre 95).
En 1994 il intègre le collectif Paris Musette aux côtés
de Jo Privat, Marcel Azzola, Daniel Colin, Jean Corti, Daniel Huck, Raoul
Barboza,
Chanteur, acteur, musicien (accordéon), il participe à la
création de plusieurs pièces : " Résurgences
" avec les Fous de Bassan, " Christmas Pudding " et "
Figaro! " avec la Compagnie du Hasard de Blois avec le metteur en
scène Nicolas Péskine (fin 95, début 96) et participe
au " Voyage des comédiens " pour une tournée de
3 mois en région Centre.
En février 97, il joue de l'accordéon et chante dans un
spectacle pour enfants Va nu-pieds, créé en collaboration
avec Guylaine Kasza-Peyronnet et Vincent Pensuet (mise en scène
Patrick Gay-Belille).
A l'occasion du festival Les Nuits de Nacre de Tulle, France 2 diffuse
un reportage au journal autour de l'exposition Accordéons..., du
trio Robert Santiago Latino-Accordéon, et une entrevue avec le
musicien.
Début 97, il crée une fanfare de 12 musiciens : La Belle
Image, spécialisée dans l'animation de rues, sur un répertoire
de fanfares de villages (Bolivie, Roumanie, Mexique, Inde ... ). Chef
d'orchestre, arrangeur, compositeur, il y tient la grosse caisse et les
cymbales de 97 à 2002.
Pendant l'été 97, il travaille à la création
d'un trio avec l'accordéoniste Arnaud Méthivier et un tromboniste,
dans un répertoire de chansons françaises et d'instrumentaux
contemporains. En 99, le trio est repéré comme Découverte
du Printemps de Bourges.
A l’automne 97, il part pour la Colombie pour y acheter un « tiple » et il rencontre des musiciens de vallenato à Carthagène des Indes et Santa Marta.
Fin 98, début 99 : création avec La Cie Carnets de Voyages
de " La Maison dans Les Airs ", adaptation d'un texte de G.
Garcia Marquez. Santiago prend le parti de ne jouer que du " Vallenato
", accompagné par deux musiciens colombiens : Andres Avella
à la Caja et Manuel Narvaez à la guacharaca.
En 99, le groupe Latino-accordéon prend désormais le nom
de Robert Santiago et son Orchestre Typique, avec L'Heudé aux percussion,
Lalange à la contrebasse et Vincent Viala au piano.
Dominique Cravic invite Robert Santiago à rejoindre " Les
Primitifs du Futur " et il participe à l'enregistrement du
CD " World-Musette " aux côtés de Robert Crumb,
Daniel Huck, , Daniel Colin ...
Chaque samedi, dans l'émission de télévision "
Confidences de Nacre " d'Eric Vigneron sur France 3 Limoges, il anime
" le Dénicheur ", chroniques tournées chez le
musicien à partir de sa collection d'accordéons et de documents
anciens.
Robert Santiago et son Orchestre Typique enregistre un CD 7 titres et
se produit sur diverses Scènes Nationales (Orléans, Calais
), festivals (La Rochelle, Bourges
), sans négliger
les bars et dancings (Orléans, La Borne, Bourges, Pierrefite sur
Seine
).
Retour en Equateur en 1999.
En 2000, il s’envole pour le Vénézuéla afin d’y parfaire sa technique de cuatro.
Robert Santiago réalise de nombreuses animations dont une nouvelle
conférence intitulée " l'accordéon en Amérique
latine ". Il rédige à l'occasion une importante discographie.
L'exposition " Accordéons
", repensée, revue
et augmentée, est présentée dans sa nouvelle version
en septembre 2001.
En novembre 2001, il collabore à la création d'un spectacle
de rue intitulé " Accordéons Volants " avec Gilles
Rhode et la Cie Transe Express : dans ce spectacle, il joue de l'accordéon
sur un mobile suspendu à 40 mètre au dessus du public
5ème voyage en Equateur en 2001 plutôt axé sur les musiques du Chota : il rencontre les compositeurs German Congo, Putarco Viveros et les groupes Oro Negro, Marabu, Los Autenticos del Valle …
A la demande du festival Banlieues Bleues, il anime des ateliers avec
une classe d'accordéon du conservatoire de Drancy, autour du répertoire
du musicien brésilien Tom Zé. Il participe à la création
du spectacle en résidence de cet artiste en avril 2002.
Dans le cadre du salon Musicora (grande halle de La Villette - 2002),
il donne une série de concerts/ateliers.
Premier voyage en République Dominicaine en 2003. Bœufs avec les musiciens de merengue dans les rues de Santo Domingo et étude du merengue et de la bachata avec des musiciens populaires de Las Terrenas.
En février 2003, Robert Santiago & son Orchestre Typique donne
un concert en première partie du groupe cubain mythique "
Orquesta Aragon " sur la scène de l'Astrolabe d'Orléans,
et remporte un franc succès auprès d'un public jeune et
connaisseur.
Pendant l'été 2003, Robert Santiago et son orchestre enregistre son 1er album " El Camaleon ", à sortir chez Buda Musique le 15 janvier 2004, avec quelques invités : les chanteuses du " Quartet Buccal " et le duo biniou -bombarde Baron-Anneix. Ce disque est aidé par l'Adami et la Région Centre.
Au printemps 2004 " El Camaleon " reçoit un " Bravo ! " de la revue Trad Magazine et le soutien de Radio Latina. Un accueil très favorable lui est réservé dans divers journaux et revues nationales et européennes.
Deuxième voyage en République Dominicaine en 2004.
Au salon Musicora 2004, Robert Santiago reçoit le Prix Gus Viseur pour son " enthousiasme et son travail de réhabilitation de l'accordéon ".
Au festival " Festicolor " de Meung sur Loire, il donne un concert exceptionnel et très applaudi, en création avec l'Harmonie de Meung dirigée par T. Quatrehomme, sur un répertoire de musiques sud-américaines et de compositions de R. Santiago.
Le 14 juillet 2004, Robert Santiago et ses musiciens animent le bal à Orléans devant 2500 personnes.
En janvier et février 2005 il entreprend son premier voyage au Mexique.
De retour de voyage, il présente une exposition sur les musiques mexicaines intitulée « Mexiiiii…co ! » à la médiathèque de Blois et, avec l’Orchestre Typique, il donne un concert axé exclusivement sur le répertoire populaire de ce pays.
Au printemps 2005, arrivée dans l’Orchestre Typique de la chanteur percussionniste Sandra Vargas Amador. L’orchestre se présente désormais à 5 musiciens sur scène.
Eté 2005 : l’Orchestre Typique enregistre 5 nouveaux titres chez l’ingénieur du son du groupe, Mathieu Pion, en vue d’éditer un deuxième album (sortie prévue en 2006).
Janvier 2006 : Robert Santiago anime une chronique hebdomadaire sur la découverte des musiques populaires d'Amérique du Sud, dans l'émission radiophonique de Fernando Sanchez "Les Voix d'Amérique latine" chaque dimanche à 13h00 sur Radio Campus Lille.